La promotion 2018 a été accueillie à Tanger (Maroc) du 9 au 17 mars, en partenariat avec le Festival du Film Marocain et le Centre Cinématographique Marocain.
La deuxième session s’est déroulée à Marrakech, du 6 au 14 juin pour le groupe « Maroc » et du 17 au 22 juin pour le groupe « Méditerranée », en partenariat avec l’Institut Français de Marrakech & l’Ambassade de France au Maroc.
La troisième session se déroulera à Marseille, au FRAC et à La Vieille Charité, du 8 au 14 novembre pour le Groupe « Région Sud », du 11 au 16 novembre pour le Groupe Méditerranée, en partenariat avec la Région Sud et la Ville de Marseille. Puis pour le groupe Maroc à Rabat, du 28 octobre au 3 novembre,en partenariat avec le Centre Cinématographique Marocain.
L’année de ses 20 ans, Hani apprend qu’il est reçu à l’école des beaux-arts mais qu’il doit intégrer l’école militaire afin de suivre le parcours que son père a imaginé pour lui. C’est alors une longue quête d’émancipation qui démarre pour ce jeune marocain, à travers des fragments de vie marqués par cette ambition de transformer son destin.
Faten, lycéenne qui entame sa dernière année au lycée, vacille entre traditions et modernisme. Se sentant unique et différente, elle essaie de se faire une place au sein d’un environnement urbain et sombre qui changera sa vie.
Oran, Algérie, Octobre 1988. Alors que le pays est secoué par des émeutes et que les jeunes réclament la liberté et la démocratie, Yasmine, une jeune fille de 17 ans, vivant seule avec sa mère, fugue. Ayant grandi en France, depuis sa naissance jusqu’à l’âge de 10 ans, Yasmine est une jeune fille déracinée qui oscille entre pulsions de mort et fureur de vivre. Son amitié avec Kenzi, une jeune femme à la rue, va bientôt nourrir un double désir de vengeance.
Sarah s’apprête à reprendre ses études quand elle apprend qu’Adam, son “grand-petit frère“ autiste a été interné. Sarah fait évader son frère, et décide de l’emmener avec elle jusqu’à AgadirAu volant de sa 4L rouge, l’Odyssée de Sarah à travers l’Atlas se transformera, au fil de ses rencontres, en véritable voyage initiatique et l’amènera à se réconcilier avec elle même, avec sa famille, mais surtout avec la vie.
Dans un monde entre rêve et vie éveillée, Reem et Oussama, un jeune couple perturbé dans la trentaine sont en train de parcourir une liste de chose à faire durant leur dernière nuit ensemble. Dans le cadre de sa quête pour vaincre la dépression en Égypte post-révolutionnaire, le couple d’amoureux est convaincu que ce qui leur convient le mieux est de se suicider. Cependant, alors qu’ils marchent dans les rues vides d’Alexandrie, Reem commence à avoir des doutes, mais Osama ne peut accepter le fait qu’elle ne meurt plus. Sa réaction choquante l’amène à s’interroger sur ses intentions et sur leur relation ainsi que sur l’idée de l’amour en général. Alors que la conversation entre les deux dégénère, le conflit devient physique.
Pharmacienne d’une province algérienne, Suzanne ne prend pas la mesure de ce que sa communauté pied-noire nomme encore les ‘évènements‘.Mais affrontant un quotidien chaque jour bouleversé par un entourage algérien qui recouvre sa liberté, Suzanne décide de collaborer avec chaque camp pour ne pas quitter sa terre natale. N’hésitant pas à désavouer ses plus profondes convictions.
Le film retrace trois périodes cruciales – jeune adolescence (12-13ans), mi-adolescence (16-17ans) et jeune adulte (sept années plus tard) – de la vie de Shams-Eddine, jeune marocain(e), hermaphrodite, à la recherche de son identité, en quête d’amour et surtout, d’amitié. Déclaré(e) et élevé(e) comme un garçon, son univers bascule lorsqu’il (elle) prend conscience avec effroi, qu’il (elle) n’est ni femme, ni homme, mais les deux à la fois. Déchiré(e) entre sa jeunesse et son désir d’exploration de soi, il (elle) est confronté(e) à des événements qui le(a) forceront à remettre en question ses idées préconçues sur la masculinité, la féminité, la sexualité, la famille et l’amour.
Houda et Achraf, nouveaux mariés, deviennent candidats au statut tant convoité de « famille respectable ». Surveillés par un couple de divinités garant de l’ordre religieux et moral, Sidna et Sitna, les jeunes mariés se retrouvent obligés de vivre comme prisonniers d’une vie, qui pour leurs mères se doit être parfaite.
Lorsque Keryann, petit, voit son père, Bachir, se laisser humilier sans réagir, son monde s’écroule. Dans son quartier HLM d’Arles, son avenir semble fermé, jusqu’à ce qu’il croise la route de Luis, entraîneur charismatique de l’école taurine.
Dans un village isolé de l’Atlas, subsiste une vieille croyance selon laquelle le safran serait maudit, provoquant la mort des habitants. Mais un homme, Hassan, ne croit pas à cette malédiction et tente en secret, d’en relancer la production pour sortir le village de la misère.
Leyla, journaliste franco-marocaine de trente ans se rend dans le Haut-Atlas pour un projet documentaire sur les chasseurs de sangliers. La jeune journaliste doit alors faire face à la disparition de tous les sangliers abattus, évènements dont elle et sa caméra sont les seuls témoins.
Paris, dans les années 80, Rachel, mère de famille aimante, se voit obligée de renouer avec Malek, son amour de jeunesse, afin de sauver Simon, son fils. Seul problème : Malek est en réalité le père biologique du jeune homme et Alain, le mari de Rachel, l’ignore.
Christophe Lemoine est un scénariste, réalisateur, acteur, scénariste de bande dessinée et un écrivain de littérature de jeunesse français.
Né au Maroc, il arrive en France à 13 ans. Sa carrière se lance pendant une décade entière dans le monde du théâtre, où il s'investit comme comédien et metteur en scène. Il commence progressivement à écrire pour la scène. Il décide alors, la quarantaine sonnant, de ne se consacrer qu’à l’écriture.À partir des années 2000, où il devient écrivain pour la jeunesse et scénariste BD."Les trois imposteurs" (2005-2006), en collaboration avec Jean-Marie Woehrel, est sa première BD publiée.
Il scénarise également les adaptations de "Robinson Crusoe", dessin de Jean-Christophe Vergne (2007), de "L'Odyssée", dessin de Miguel Imbiriba (2010) et "L'île au trésor", dessin de Jean-Marie Vergne (2010) pour la collection "Romans de Toujours" des Éditions Adonis. De même, il scénariste "L'Incroyable Music Hall !", dessin de Bruno Bazile, en parution périodique dans "Spirou".En 2010, la réalisation d’un court métrage qui connaît une jolie carrière l’amène à envisager l’écriture pour le cinéma.Scénariste pour le cinéma, l’animation et la télévision, auteur passé par la Sélection Annuelle du Groupe Ouest en 2012, il intervient également souvent comme consultant, coach ou script-doctor.Il a reçu le Prix des Écoles au festival Terre de Bulles de Langeac 2012 pour "La Guerre des Boutons", le Prix de la Ligue de l'Enseignement au festival BD Boum de Blois 2012 pour "Clara", le Prix Latulu 2015 pour "Poil de Carotte".
Jamal Belmahi, est né au Maroc, d’un père marocain et d’une mère autrichienne. Scénariste depuis
plus d’une dizaine d’années, il a écrit plusieurs formats TV et également deux projets de cinéma (Les Chevaux de Dieu, Réal. Nabil Ayouch, Adieu l’Afrique Réal : Pierre-Alain Meier). Il développe actuellement plusieurs projets dont le premier long-métrage d’Idir Serghine.
Il est consultant sur plusieurs séries au Maroc et en Algérie, membre de la commission du CNC pour la contribution financière pour le court-métrage et l’un des membres fondateurs d’une association française de scénaristes professionnels : le SCA (Scénaristes de Cinéma Associés).
Né au Maroc, Ismaël Ferroukhi arrive en France durant son enfance et grandit dans une petite ville du sud. En 1992, il écrit et réalise son premier court métrage, L' Exposé, sélectionné à Cannes dans la catégorie Cinéma en France. Il y obtient le prix du meilleur court métrage et le prix Kodak. Cette même année, le jury du Festival de Clermont-Ferrand lui décerne son prix spécial.
Deux ans plus tard, il rencontre Cédric Kahn et co-écrit avec lui Trop de bonheur. Le film, co-produit par Arte, est présenté à Cannes. S'en suit une autre collaboration entre les deux hommes puisqu'ils écrivent ensemble Culpabilite zero. En 1996, il réalise son second court métrage, L' Inconnu, avec dans le rôle titre une certaine Catherine Deneuve. Dans un même temps, il écrit et met en scène deux téléfilms (Un été aux hirondelles et Petit Ben).
Son premier long métrage, Le Grand voyage, voit le jour en 2004. En racontant l'histoire de Reda, un jeune lycéen qui doit conduire son père à la Mecque, Ismaël Ferroukhi obtient les éloges de la profession et reçoit le Prix Luigi de Laurentiis du Meilleur premier film à la Mostra de Venise 2004. Après ce succès, il retrouve Cédric Kahn et co-écrit avec lui L' Avion, un récit poétique sur l'enfance avec Isabelle Carré et Vincent Lindon. Il rejoint ensuite le collectif Enfances pour lequel il réalise un court métrage sur l'enfance de Jean Renoir avec Clotilde Hesme.
En 2011 sort sur les écrans son second long métrage ayant pour thématique centrale la religion : Les Hommes libres. Pour l'occasion, il fait de Tahar Rahim un jeune algérien vivant du marché noir pendant la Seconde Guerre mondiale qui voit sa vie transformée lorsque la police l'arrête et l'oblige à espionner la Grande Mosquée de Paris.