LabMed 2013

Focus sur cette édition

La promotion 2013 est la première promotion à avoir explorer l’écriture d’un projet de long métrage cinéma.

Les sessions ont été accueillies principalement à Ouarzazate (Maroc) par la Ouarzazate Film Commission et à Marrakech (Maroc) par la Fondation du Festival International du Film de Marrakech, en partenariat avec l’Institut Français de Marrakech.

Les projets des résidents de cette édition

Broadcast from maspiro

Quand un peuple entier laisse un pouvoir le réduire au silence, ses citoyens deviennent des zombies.

Forgive them for they don't know

Zak et Hind sont inséparables depuis l’enfance. À Agadir, sur la côte Atlantique marocaine, leur vie est douce et leur adolescence insouciante. Mais lorsque Hind tombe enceinte d’un amour de vacances, ils vont devoir percer la bulle dans laquelle ils vivaient jusque là et traverser un pays dont ils ne connaissent pas toutes les facettes.

Des gens comme vous

Mehdi revient des États-Unis. Toute sa famille est rassemblée pour l’attendre à l’aéroport. Ils sont loin d’être discrets. Son père, qui n’a rien à envier aux talibans, se dispute avec son frère aîné, qui lui expose son tatouage en plein visage.La mère, fraîchement divorcée ne fait guère attention à la lutte vu qu’elle s’est déjà produite et finira par se reproduire. En ce qui concerne Oussama, le frère cadet, il essaie de détourner les regards de la honte que les gens lui jettent avec humour et sarcasme.Lorsque Mehdi rentre enfin à la maison, il doit naviguer dans deux mondes, la maison de sa mère, un univers moderne où les choses semblent ouvertes mais seulement en apparence. Et le quartier de son père qu’il aime qualifier comme Raqqa, la capitale du fondamentalisme.Quand son père le poussera à se marier, Mehdi se reconnectera avec Kate, une ex-copine américaine à lui. Pour l’épouser, il la ramènera au Maroc et tentera de faire accepter sa relation à la famille. Mais Kate est un esprit libre, bi-polaire et a arrêté de prendre son traitement. Elle s’est également converti en shiâa.Les deux familles finiront par s’opposer à la relation et, étrangement, se réuniront pour la détruire.

Mon tissu préféré

Damas, mars 2011. Le début de la guerre civile. Nahla est une jeune femme de 25 ans, tiraillée entre son désir de liberté et l’espoir de quitter le pays grâce au mariage arrangé avec Samir, un syrien expatrié aux Etats-Unis. Mais Samir lui préfère sa jeune sœur Myriam, plus docile. Nahla se rapproche alors de sa nouvelle voisine, Madame Jiji, qui vient d’arriver dans l’immeuble pour ouvrir une maison close.

Trotare

Il y a une quinzaine de jours, une barque de fortune, transportant 15 clandestins d’Alger, tentant de joindre de nuit les côtes espagnoles, a été prises dans un orage et a disparue. Deux corps ont été retrouvés morts et un seul a survécu, HAMID, repérées et arraisonnées par les garde-côtes espagnols. Il est de retour en Algérie après que les autorités espagnoles l’aient remis à la police algérienne. Les autres disparus sont toujours recherchés, mais sans aucun espoir de les retrouver vivants après 15 jours du naufrage. Il est temps de faire le deuil.Hamid est rentré chez lui dans un état critique. Chacun le prend pour un déprimé, un traitre, un fou , un sourd-muet… En tous les cas ce naufrage lui a causé un choc psychologique. Il essaie de surpasser son état psychologique très affecté face aux pressions des familles des disparus, de la police, de sa famille et de la vie sociale qu’il s’apprêtait à quitter. C’est le retour au point zéro. Hamid est enfermé dans un labyrinthe.

La voie normale

Après la révolution tunisienne de 2011, 4 cheminots sont affectés à la ligne N ° 1. Ils la surnomment «La Voie Normale» car c’est c’est la première voie ferrée du pays et la seule construite selon les normes internationales. C’est aussi la plus délaissée du réseau, et rien ne s’y passe jamais comme prévu. Fils et petit fils de cheminot, AHMED (34) s’est résolu sur le tard à entrer à la SNCFT. Les mains dans la machine, avec les moyens du bord, il apprend son métier sur le tas aux côtés des conducteurs de train.FITATI (39 ans), l’un d’entre eux, documente depuis des années toutes les défaillances techniques du réseau ferroviaire et des trains, quitte à s’attirer les foudres de sa hiérarchie, qui lui refuse toujours sa titularisation, et à désespérer sa femme d’avoir un jour une vie “normale”.Traversant les paysages verdoyant du Nord, la vieille locomotive doit sans cesse être rafistolée. A ses commandes, les conducteurs trompent la peur chacun à leur manière. AHMED mesure chaque jour un peu plus la précarité des conditions dans lesquelles il doit assurer son poste. Trains de nuit, retards, gares sans chauffage même en hiver, sans compter les accidents meurtriers qu’aucun conducteur ne peut éviter : bien que la fierté de la corporation demeure, l’univers des cheminots de la Voie Normale est pour le moins rock’n roll. Non loin, Najib le chef de gare (45), s’accommodant silencieusement de son célibat, regarde le temps passer en aiguillant inlassablement les trains.Semblant le seul à refuser la fatalité, FITATI s’entête à rendre ses preuves publiques et attirer l’attention des medias sur les risques qu’encourent les usagers et les cheminots. Fitati est muté à la vente de tickets. Lorsque deux graves accidents de train surviennent, émouvant soudain l’opinion publique, les plateaux télés relaient désormais ses dénonciations. Mais trop tard : FITATi est renvoyé.Portrait croisé de cheminots tunisien, La Voie Normale est un road movie poétique et social sur le travail comme métaphore d’une société en mutation.

Vus de l’intérieur

Ils partagent leur expérience

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