Gaya

Jiji

Gaya Jiji est une réalisatrice syrienne née à Damas en 1979. Titulaire d'un master de réalisation de l'Université de Paris VIII, la jeune femme obtient une bourse du fonds d'aide au développement du scénario, décerné par le festival d'Amiens. Elle a déjà réalisé quelques courts-métrages, salués par la critique. Le dernier, intitulé Matin, midi, soir… et matin, sorti en 2011 et d'une durée de 19 minutes, fait le tour des festivals dans le monde entier.

En 2014, elle est invitée au Festival de Cannes par la Fabrique des Cinémas du Monde. Elle séjourne alors en France grâce à l'obtention d'un visa artistique. Elle vient de passer deux ans en Syrie, au plus près de la guerre qui ravage son pays. Suite à cette expérience, la jeune femme aimerait réaliser son premier long-métrage. Recluse chez elle pour être épargnée des balles, elle passe son temps à écrire en s'inspirant fortement de l'environnement dramatique qui l'entoure. Comme beaucoup d'autres Syriens, Gaya Jiji est en effet fortement marquée par le conflit. Selon elle, l'art représente la seule issue, l'échappatoire qui permet de survivre à l'horreur.

En 2016, elle reçoit le Prix Women in Motion de la Fondation Kering au Festival de Cannes. En mai 2018, son film Mon Tissu Préféré est sélectionné pour le Festival Un Certain Regard à Cannes. Il est en lice pour la Caméra d'or.

Gaya

Jiji

Gaya Jiji est une réalisatrice syrienne née à Damas en 1979. Titulaire d'un master de réalisation de l'Université de Paris VIII, la jeune femme obtient une bourse du fonds d'aide au développement du scénario, décerné par le festival d'Amiens. Elle a déjà réalisé quelques courts-métrages, salués par la critique. Le dernier, intitulé Matin, midi, soir… et matin, sorti en 2011 et d'une durée de 19 minutes, fait le tour des festivals dans le monde entier.

En 2014, elle est invitée au Festival de Cannes par la Fabrique des Cinémas du Monde. Elle séjourne alors en France grâce à l'obtention d'un visa artistique. Elle vient de passer deux ans en Syrie, au plus près de la guerre qui ravage son pays. Suite à cette expérience, la jeune femme aimerait réaliser son premier long-métrage. Recluse chez elle pour être épargnée des balles, elle passe son temps à écrire en s'inspirant fortement de l'environnement dramatique qui l'entoure. Comme beaucoup d'autres Syriens, Gaya Jiji est en effet fortement marquée par le conflit. Selon elle, l'art représente la seule issue, l'échappatoire qui permet de survivre à l'horreur.

En 2016, elle reçoit le Prix Women in Motion de la Fondation Kering au Festival de Cannes. En mai 2018, son film Mon Tissu Préféré est sélectionné pour le Festival Un Certain Regard à Cannes. Il est en lice pour la Caméra d'or.

Mon Tissu Préféré

Damas, mars 2011. La révolution commence à gronder. Nahla est une jeune femme de 25 ans, tiraillée entre son désir de liberté et l’espoir de quitter le pays grâce au mariage arrangé avec Samir, un Syrien expatrié aux États-Unis. Mais Samir lui préfère sa jeune soeur Myriam, plus docile. Nahla se rapproche alors de sa nouvelle voisine, Madame Jiji, qui vient d’arriver dans l’immeuble pour ouvrir une maison close.

Découvrir