Suite à une rumeur qui se répand à son sujet dans un village perdu en Algérie, Hadjer est forcée de fuir en compagnie de son fils, Djamil. Ce départ marque la fin d'une vie paisible et le début d'une survie tourmentée dans les méandres de la grande ville. En proie au désir des hommes, Hadjer va devoir se battre pour s'extraire de leurs griffes mais surtout préserver Djamil dont les pulsions d'adolescent sonnent le péril. La vie d'après dresse le portrait d'une mère qui se démène pour offrir à son enfant un avenir meilleur dans son pays. Luttant contre les préjugés, la violence faite aux femmes seules et la précarité, il propose également une description sans concession de l'Algérie d'aujourd'hui. Dans le registre du néoréalisme social, refusant le « cinéma d’urgence », le cinéaste cherche à « dire les vrais maux dont souffre sa société avec tout l’apaisement adéquat, sans jamais vouloir en faire un fonds de commerce » et à « atteindre un cinéma humain qui crée le débat et l’échange ».
Journaliste et romancier, Anis Djaad est né et a grandi à Alger. Il réalise trois courts, Le hublot, Passage à niveau et Le voyage de Keltoum, avec lesquels il participa à plus d’une centaine de festivals internationaux. Son premier long-métrage, La vie d’après, est attendu fin 2021. En plus de Terre de vengeance, il développe actuellement d’autres projets cinématographiques.