À propos
Nicolas Journet a un diplôme de journalisme obtenu au CUEJ de Strasbourg et a effectué l’Atelier Scénario de la Fémis. Il a collaboré sur plusieurs courts métrages de fiction de Hélier Cisterne (« Les deux vies du serpent », « Sous la lame de l’épée »...) qui ont connu de belles carrières en festival (Grand Prix à Côté Court, Semaine de la Critique). Il a été le co-auteur de Frédéric Farrucci sur le court-métrage « Entre les lignes » (pré-nomination aux Césars) et le long-métrage « La Nuit Venue » ayant obtenu le César de la meilleure musique originale.
Projets développés
Un groupe jusqu’ici inconnu — Comité liquidant et détournant des ordinateurs, Bison Bourré... Les auteurs sont encore recherchés.Entre 1975 et 1985, la presse toulousaine a recensé des centaines d’actions (bombages, charges explosives) revendiquées par des groupes autonomes et libertaires aux noms farfelus. Héritiers de Mai 68, de l’antifranquisme et du situationnisme, ils ont ciblé le travail, les prisons, le fichage et le nucléaire.Quarante ans plus tard, jamais condamnés, certains membres racontent leurs “années de braise” et leur “goût certain pour le sabotage” à travers des comédiens rejouant leur histoire. Devenus papys et mamies respectables, ils expliquent comment, sans forfanterie, ils ont voulu enrayer une société qu’ils jugeaient (et jugent encore) injuste.Ils racontent comment des individus isolés ont formé des groupes affinitaires, comment l’humour les a portés, et comment le désespoir les a rattrapés quand toutes leurs luttes ont échoué. Revenu·es à leur classe d’origine, devenu·es profs ou ouvrier·es comme leurs parents, peu croient encore à la Révolution, mais aucun·e ne regrette d’avoir été un temps un caillou dans la chaussure de l’ordre établi.
De l’écriture à l’écran