Emilie

Aussel

Née en 1980 à Montpellier, j’ai grandi dans un petit village de l’arrière pays. Cette enfance et cette adolescence au cœur de terres, sous le soleil, ont profondément marqué mon imaginaire.A 18 ans, je suis partie étudier aux Beaux-Arts de Montpellier puis à la Villa Arson à Nice. Je me suis exercée à la peinture, à la photo et finalement à la vidéo. Aux Beaux-Arts, j’ai commencé à écrire mes premiers récits, des nouvelles me servant ensuite de scénario. Je flirtais alors avec la narration et la mise en scène. Après une année de vagabondage entre Lyon, le Burkina Faso et Berlin, je suis allée au Fresnoy. En 2006, je me suis retrouvée à Paris, dans cette bucolique Cité des Arts de Montmartre et j’avais encore du mal à trouver ma place entre art et cinéma. Au fil des années, mon parcours m’a permis d’expérimenter différentes formes du récit, d’explorer les matières de l’image et du son, ainsi que plusieurs approches du montage (vidéo, installations multi-écran, court-métrage). Parallèlement à ces expérimentations, j’ai collaboré à des créations chorégraphiques, théâtrales et musicales pluridisciplinaires et élabore ainsi des installations vidéos destinées à la scène. Et puis il y a eu ce film déclencheur, L’ignorance invincible, produit par le G.R.E.C. Mon travail personnel a évolué vers un cinéma plus narratif, sans renier ses origines, mais en s’en nourrissant. J’avais choisi le cinéma. Depuis 2009, produite par Shellac et Thomas Ordonneau, j’ai réalisé 4 courts métrages sur la jeunesse et ses émois.Des films de bande et de solitude où se racontent des histoires d’amitié et d’amour pour faire le portrait d’une jeunesse consciente d’elle-même, non dépourvue d’humour, d’ironie et de romantisme. Une jeunesse en quête d’absolu et de communauté émotionnelle, cherchant ici-bas ce quelque chose qui la dépasse.Chaque film a trouvé sa forme singulière, sa bande, ses héroïnes et héros, et pas à pas je me suis rapprochée des acteurs et (ré)-écris avec eux les scénarios. Ainsi ont suivi Do you believe in rapture? (film fondateur où j’ai débuté ma collaboration avec le duo batterie-électronique Postcoïtum) Petite Blonde et Ta bouche mon paradis.Mes films ont été présentés en France et à étranger (Pantin, Aix-en-Provence, Brive, Nice, Paris, Vendôme, Vila do Conde, Genève, Rotterdam, Clermont-Ferrand, Drama, Thessalonique). Parallèlement, je mène de nombreux ateliers cinéma avec des adolescents et des jeunes adultes. Chaque atelier est pour moi le moyen d’être au contact de jeunes gens qui pourraient peupler mes récits, de les inviter à écrire, à jouer, à filmer, à parler d’eux, de leurs sentiments, de leurs rapports aux autres, au monde. Je mène aussi des workshops en École d’Arts, École d’art dramatique, ou avec le G.R.E.C.Mourir jeune est mon premier long-métrage. L’auteure Emmanuelle Bayamack-Tam m’a accompagnée dans l’écriture et l’élaboration du film.

Emilie

Aussel

Née en 1980 à Montpellier, j’ai grandi dans un petit village de l’arrière pays. Cette enfance et cette adolescence au cœur de terres, sous le soleil, ont profondément marqué mon imaginaire.A 18 ans, je suis partie étudier aux Beaux-Arts de Montpellier puis à la Villa Arson à Nice. Je me suis exercée à la peinture, à la photo et finalement à la vidéo. Aux Beaux-Arts, j’ai commencé à écrire mes premiers récits, des nouvelles me servant ensuite de scénario. Je flirtais alors avec la narration et la mise en scène. Après une année de vagabondage entre Lyon, le Burkina Faso et Berlin, je suis allée au Fresnoy. En 2006, je me suis retrouvée à Paris, dans cette bucolique Cité des Arts de Montmartre et j’avais encore du mal à trouver ma place entre art et cinéma. Au fil des années, mon parcours m’a permis d’expérimenter différentes formes du récit, d’explorer les matières de l’image et du son, ainsi que plusieurs approches du montage (vidéo, installations multi-écran, court-métrage). Parallèlement à ces expérimentations, j’ai collaboré à des créations chorégraphiques, théâtrales et musicales pluridisciplinaires et élabore ainsi des installations vidéos destinées à la scène. Et puis il y a eu ce film déclencheur, L’ignorance invincible, produit par le G.R.E.C. Mon travail personnel a évolué vers un cinéma plus narratif, sans renier ses origines, mais en s’en nourrissant. J’avais choisi le cinéma. Depuis 2009, produite par Shellac et Thomas Ordonneau, j’ai réalisé 4 courts métrages sur la jeunesse et ses émois.Des films de bande et de solitude où se racontent des histoires d’amitié et d’amour pour faire le portrait d’une jeunesse consciente d’elle-même, non dépourvue d’humour, d’ironie et de romantisme. Une jeunesse en quête d’absolu et de communauté émotionnelle, cherchant ici-bas ce quelque chose qui la dépasse.Chaque film a trouvé sa forme singulière, sa bande, ses héroïnes et héros, et pas à pas je me suis rapprochée des acteurs et (ré)-écris avec eux les scénarios. Ainsi ont suivi Do you believe in rapture? (film fondateur où j’ai débuté ma collaboration avec le duo batterie-électronique Postcoïtum) Petite Blonde et Ta bouche mon paradis.Mes films ont été présentés en France et à étranger (Pantin, Aix-en-Provence, Brive, Nice, Paris, Vendôme, Vila do Conde, Genève, Rotterdam, Clermont-Ferrand, Drama, Thessalonique). Parallèlement, je mène de nombreux ateliers cinéma avec des adolescents et des jeunes adultes. Chaque atelier est pour moi le moyen d’être au contact de jeunes gens qui pourraient peupler mes récits, de les inviter à écrire, à jouer, à filmer, à parler d’eux, de leurs sentiments, de leurs rapports aux autres, au monde. Je mène aussi des workshops en École d’Arts, École d’art dramatique, ou avec le G.R.E.C.Mourir jeune est mon premier long-métrage. L’auteure Emmanuelle Bayamack-Tam m’a accompagnée dans l’écriture et l’élaboration du film.

L'été l'éternité

1995. Dorothée, 15 ans, dédaigne les nourritures terrestres et met à l’épreuve son corps dans une pratique à haut niveau de la gymnastique. Elle est filiforme, déterminée et arrogante. Née dans une famille de gros, Dorothée s’est toujours sentie différente des siens et a choisi une autre vie. En quête d’absolu et de perfection, elle s’entraîne jusqu’à épuisement avec son coach Gérald, bravant douleur et danger. Dorothée n’a peur de rien, est prête à tout pour s’envoler. Un week-end de retour au village, elle retrouve son amie d’enfance Joséphine. Elle rencontre un garçon androgyne, Dylan, meilleur ami du petit ami de Joséphine, Mathieu. Alors qu’ils s’apprêtent à aller dans une fête en pleine nature non loin de là, Dorothée décide de les accompagner pour ne pas mourir conne. Cette nuit-là, dans cette étrange fête où des corps divers et variés dansent avec singularité sur une musique électronique répétitive, Dylan regarde Dorothée et lui sourit. Ce sourire et cet autre monde éveillent son être à un besoin enfoui de sensualité et de fusion, à un autre mouvement. En s’abandonnant à la danse et à l’amour, Dorothée libère son corps et connaît enfin l’extase tant convoitée.

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