Alaa Ashkar est un réalisateur palestinien qui vie entre la Galilée et la Gironde. Il parle couramment le français, l’arabe et l’hébreu. Après avoir fait ses études de droit à Netanya en Israël, il finit en 2006 un Master en Sciences Politiques en France qui l’emmène à travailler dans le domaine de la solidarité internationale autour de la méditerranée (Égypte, Italie, Israël/Palestine). En 2017 il s’intéresse au cinéma indépendant pour exprimer son regard sur les rapports humains et réalise « On récolte ce que l’on sème », un film qui traite de la question de la mémoire des Palestiniens en Israël. Le film a remporté le prix du meilleur film documentaire au festival de Lucania en Italie.
En Cisjordanie, à 20 kilomètres au sud de Bethléem, une famille de bédouins bergers vit dans le désert depuis des générations. Un jour, deux représentants de l’armée israélienne viennent leur annoncer une mauvaise nouvelle : Cette terre est une zone militaire, la ferme risque d’être démolie.