La première édition du Lab Doc, la résidence d’écriture documentaire de Meditalents, s'est déroulée à Marseille en 3 sessions de 5 jours réparties entre octobre 2020 et avril 2021.
- La 1ère session s'est déroulée du 5 au 8 octobre 2020
- La 2ème session s'est déroulée du 4 au 8 janvier 2021
- La 3ème session s'est déroulée du 5 au 9 avril 2021
Le Parrain de la première édition du Lab Doc était Jean Labib, Réalisateur et Producteur de films.
Dans le troisième épisode, l’alternance de séquences entre passé et présent s’enrichit de flashbacks évocateurs: la fin du mouvement étudiant de Lotta Continua, le drame du bar Angelo Azzurro, la détention et la fuite vers la France. Témoignages de la fin d’un chapitre de la vie et de l’ouverture d’un autre, révélé par les souvenirs du MovieClub, où Steve, un peu moins que jeune, mûrit sa passion pour le cinéma, qu’il a lui-même consacrée et auquel il consacre encore toute sa vie . Un nouveau happening à Marseille: des rappers, street artist, musiciens … pour découvrir les idées et les actions des jeunes de 2020.
Chaque année, un programme de migration circulaire signé entre l’Espagne et le Maroc voit l’arrivée de milliers de travailleurs saisonniers légaux en terre ibérique. Saloua Amrani, veuve marocaine de 43 ans, passe ainsi quatre mois par an, loin de ses 5 enfants dont 2 en bas-âge, à récolter des fraises en Andalousie pour subvenir aux besoins de sa famille. Fraises Amères offre une vision intime de l’expérience féminine du travail saisonnier.
Mille Plateaux est un road movie documentaire qui suit mon parcours de la ville d’Oran jusqu’au cœur des hauts plateaux algériens, ce voyage est l’occasion d’une prise du pouls d’un pays en perpétuel mouvement, d’explorer ce territoire, de le méditer, d’entrer dans ses replis ou dans ses marges. C’est aussi le récit intime du deuil d’une mère perdue et retrouvée aux confins de cet espace.
Lassana a 24 ans, des yeux rieurs, et des cicatrices sur le corps. Il est originaire de la Guinée-Conakry et n’a pas le droit de vivre et travailler légalement à Marseille. Pourtant, cela fait 6 ans qu’il est ouvrier du bâtiment et participe à la restructuration urbaine de cette ville. A huis clos, chez lui, le film suit les stratégies du quotidien et les perspectives d’avenir de Lassana dans cette ville en perpétuelle transformation.
Quelque part dans les Hautes-Alpes, un berger et son troupeau de brebis gravissent une montagne. Bientôt le troupeau s’installe sur le plateau désertique de Bure, aux pieds des paraboles géantes d’un observatoire radioastronomique. Dans une atmosphère de bout du monde, et tandis que le berger veille sur ses bêtes, les antennes se déploient vers le ciel.
Depuis son départ de la Syrie, il y a 8 ans, Ahmad s’occupe d’une petite échoppe dans les hautes montagnes du nord du Liban, à Bcharré, mon village. Ce lieu possède de multiples facettes. Il s’avère être un point de gravité sur la place du village et se révèle être un « carrefour » pour les habitants, un lieu clos qui pourtant ouvre vers l’extérieur.
Solid Mike c’est le gars qui roule des mécaniques. Marseillais, grand, baraque, blagueur, macho. Depuis un peu plus d’un an, Solid Mike est Youtuber. Et comme des milliers de Youtubers, Solid Mike veut faire le buzz. Sur internet ses fans sont catégoriques : « Solid Mike, tu vas percer ! ». Pour eux, il est leur étoile montante. Mais pour moi, Solid Mike c’est avant tout Mickaël, mon ami de lycée…
D’un vieil hôtel de la Joliette à la place de l’Opéra, des dizaines de jeunes gens arpentent Marseille comme si c’était le Nouveau Monde. À travers leurs yeux de super-héros, la ville prend une allure onirique, insolite. Ils ont entre 13 ans et 17 ans, et comme tous les ados, ils ont en commun des rêves plein la tête : devenir scientifique, footballeur, chanteur. Chaque jour est une nouvelle étape dans la conquête de ces rêves. Entre épopée administrative et célébrations amicales, ils sautent de défi en défi avec une prodigieuse énergie. Tous, ils ont fui leur pays et, arrivés clandestinement à Marseille, s’élancent vers une vie nouvelle.
Jean-Robert Viallet est réalisateur et journaliste. Il a reçu le prix Albert Londres en 2010 pour sa trilogie La mise à mort du travail, une immersion au cœur de grands groupes mondialisés. Son travail s'intéresse aux zones grises des pouvoirs, aux fractures de la société contemporaine et à la question environnementale. Il a travaillé sur le business des camps de redressement pour adolescents aux États-Unis (Les enfants perdus de Tranquility Bay), sur le trafic d’armes international (Une femme à abattre). Il s’est intéressé aux liaisons dangereuses entre vendeurs d’armes et partis politiques français dans une série documentaire en six épisodes de 52‘ à propos duquel le quotidien Le Monde écrit : « Aussi haletante, alambiquée et humainement puissante que les meilleures séries de fiction, Manipulation, une histoire française méritera d’être revue en regardant les six épisodes à la suite, pour mieux en goûter l’exaltante et terrifiante dramaturgie ». Après un film au cœur de la France des marges et des oubliés de l'économie globale (La France en face), il cosigne avec Alice Odiot un diptyque sur deux familles confrontées à la justice (Jusqu’à ce que la mort nous sépare, Le mauvais œil ). Il réalise ensuite une enquête mondiale sur la marchandisation de l'enseignement supérieur (Etudiants : L’avenir à crédit). En 2019, il termine L'homme a mangé la terre, une fresque toute archives qui raconte une contre-histoire du progrès. Des Hommes, son dernier film coréalisé avec Alice Odiot, long-métrage documentaire sélectionné à l’ACID-CANNES 2019, est sorti en salle en février 2019.
Victor Ede a été éditeur (In Libris Editions), chef monteur, puis producteur à partir de 2015 au sein de Cinephage productions, société qu’il a fondé avec Jean-Robert Viallet. Formé à Eurodoc, il a produit sept films, dont trois coproductions internationales et un long-métrage, et développe une ligne de documentaires résolument tourné vers l’international. Victor Ede est lecteur et membre suppléant de la commission FAI du CNC, membre supplément de la commission de la PROCIREP ANGOA. Membre du réseau Eurodoc, de DAE, président de l’association des producteurs de la région SUDPACA (LPA).
Filmographie (producteur):
Elle réalise des films depuis plus de 25 ans et mène des collaborations avec des réalisateurs et réalisatrices français, suisses, américains, colombiens, mexicains, indiens, israéliens, serbes, ...
En plus d’être monteuse, elle travaille comme consultante en montage et écriture de scénario, notamment pour Rough Cut Service, Doc Montevideo, Circle, Visions du Réel, Dok Incubator, Ex Oriente, Doc Aviv, et Doc Point. Elle a travaillé comme intervenante en montage à la HEAD/ Cinéma du Réel à Genève de 2008 à 2018. Elle a récemment été invitée à être membre de l’Académie des Oscars dans le domaine du documentaire. Parmi ses derniers travaux, on peut citer : Dans tes yeux je vois mon pays de Kamal Hachkar 2019, Radio Silence de Juliana Fanjul 2019, Advocate de Rachel Leah Jones et Philippe Bellaiche 2019, D’Angelo-The chosen one de Carine Bjilsma 2019, The Edge of Democracy de Petra Costa 2019 (consultante Montage et Scénario), One more Jump de Manu Gerosa 2019 (editing supervisor), Rétrospective de Jérôme Bel 2019, Soeurs Jarariju de Jorge Cadena 2018, Las fantasmas del Caribe de Felipe Monroy 2018, Disappearances d’Anat Even 2016, Machines de Rahul Jain 2016, The wonderful kingdom of Papa Alaev de Noam Pinchas et Tal Barda 2015, Muchachas par Juliana Fanjul 2014, Jugando con los pajaros par Simona Canonica 2014. De 1995 à 1999, elle a travaillé en tant que responsable de montage (editing supervisor) pour divers films de fiction aux Etats-Unis, dont Lisbon story de Wim Wenders, Girlfight de Karin Kusama, Hamlet de Michael Almereyda... Elle a réalisé deux longs métrages documentaires : Not for Sale, 2003 ; The Rabbi’s 12 children, 2007 ; ainsi que divers formats plus courts pour la télévision.