Réalisateur, écrivain et producteur égyptien, né en 1978 au Caire, il a obtenu son diplôme de la faculté des arts appliqués en 2001 et a commencé sa vie comme ingénieur textile. En 2002, il a poursuivi une autre carrière en rejoignant le High Cinema Institute au Caire pour étudier la réalisation et a obtenu son diplôme en 2007 et y est devenu enseignant de 2008 à aujourd’hui.Sherif El Bendary a réalisé un certain nombre de courts métrages et de documentaires qui ont été présentés dans de nombreux festivals à travers le monde. Son premier court métrage Rise and shine a été produit par le Centre National du Film (Egypte) en 2006, le film a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux et a remporté plusieurs prix dont le Tribeca film festival en 2007.En 2011, il a réalisé un long métrage documentaire On the road to Downtown, et parmi 9 autres réalisateurs, il a participé avec le segment « Couvre-feu » au long métrage 18 jours (Sélection officielle Cannes 2011). El Bendary a remporté le Prix Robert Bosch du cinéma à la Berlinale des talents campus 2014 pour son court métrage Dry hot summer – une coproduction égypto-allemande – le film a été présenté en première à Clermont Ferrand ISFF 2016, et a été ensuite projeté dans de nombreux festivals à travers le monde et a remporté un certain nombre de prix.En 2017, El Bendary a sorti son premier long métrage de fiction Ali, la chèvre et Ibrahim, une coproduction émirati-française, qui a remporté le prix du meilleur acteur au FIF de Dubaï et est sorti en Égypte, en France et dans de nombreux autres pays la même année. Sherif El Bendary a fait diffuser une série télévisée, The Brotherhood II, écrit par le scénariste Wahid Hamed, une production historique majeure aux dimensions politiques qui a suscité la controverse à l’époque. El Bendary a participé en tant que membre du jury à plusieurs festivals de cinéma, dont le Festival international du film du Caire, le Festival du film d’El Gouna et le Festival national du film égyptien. Récemment, Sherif Elbendary a fondé Africa Films, une société de production cinématographique principalement axée sur les courts et longs métrages pour les réalisateurs prometteurs et en devenir qui réalisent leur premier et deuxième film, et il produira également son deuxième long métrage Spray.

SprayLa vie de Aida, femme mariée et mère, prend un tournant soudain lorsqu’un inconnu a tagué le mot « pute » sur son immeuble. Cet incident transforme la vie d’Aida en un enfer.

Morad, cinéaste égyptien, est né au Caire. Il a travaillé comme assistant réalisateur dans plusieurs films indépendants ; il a collaboré en tant que directeur exécutif au long métrage "Souad" - sélection officielle au Festival de Cannes 2020 et à la Berlinale. Il a écrit et réalisé deux courts-métrages "Henet Ward" et "What we don't know about Mariam" ; tous deux ont été présentés en première mondiale à Clermont-Ferrand et ont été sélectionnés dans d'autres grands festivals (BFI Londres - Palm Springs - Busan - Thessalonique - Stockholm - Karlovy Vary - FIFF Namur - Cinemed Montpellier - Shanghai - Durban - EL Gouna - Le Caire) et ont remporté plus de 30 prix internationaux.

Aisha, une aide-soignante somalienne vivant en Égypte, est perdue entre ses rêves et la réalité lorsque la routine, la pression d'un travail morne et une relation sans amour la conduisent dans une impasse.

Samir Mohamed a travaillé comme monteur de films pendant plus de 12 ans avant de devenir producteur. En 2007, Mohamed Samir a fondé sa propre société de production, DayDream Art Production, dans le but de soutenir le mouvement du cinéma indépendant.Il est rapidement devenu l’un des producteurs les plus actifs en Égypte, ayant participé à de nombreux marchés internationaux du film tels que Dubai Film Connection, et le campus des talents de la Berlinale. En 2014, le CNC l’a choisi comme producteur prometteur pour participer au réseau de producteurs du Festival de Cannes.En 2014, il a été nommé par M. Samir Farid pour devenir le directeur artistique du Festival international du film du Caire, classé A pour sa 36e édition.Il a produit plusieurs courts métrages pour des cinéastes égyptiens indépendants en plus de ses projets de longs métrages tels que Factory Girl, un long métrage du célèbre réalisateur Mohamed Khan.Aujourd’hui, Samir se concentre principalement sur l’écriture et la réalisation de ses propres films.

Du haut de ses 70 ans et grâce aux trois repas quotidiens (petit-déjeuner, déjeuner et dîner) Oum Tamer parvient invariablement à envoûter son fils de 45 ans, Tamer, et à le convaincre de continuer à habiter avec elle. Depuis toujours, elle n’a de cesse de lui éviter le moindre effort ou la moindre responsabilité. Tamer est l’unique figure masculine dans sa vie ; jusqu’à présent elle a réussi à le tenir éloigné de toute autre femme. L’annonce d’une maladie incurable lui fait réaliser que traiter son fils comme un prince a rendu ce dernier inutile et incapable de survivre sans elle. Dans une course vicieuse contre la mort, elle doit défier l’amour possessif qu’elle éprouve pour son fils, trouver la femme parfaite qui acceptera Tamer tel qu’il est, se réincarner en sa future épouse pour lui assurer la survie de ce dernier, et, surtout, réprimer son envie soudaine de se libérer des griffes de sa mère qui menace les plans qu’elle manigance à son égard.

Cinzia Bomoll est une réalisatrice et scénariste italienne. Elle a grandi en Italie et est diplômée en littérature italienne de l’Université de Bologne. Elle a étudié l’écriture de scénarios à la RAI (Radio et télévision italienne) et la création littéraire à l’école Holden de Turin et à Mediaset. Elle réalise des courts et longs métrages depuis 1997. Son premier film est réalisé en 2007 Rahil’s secret.Elle a réalisé pour plusieurs sociétés de télévision italiennes dont la RAI, Mediaset et La7 et a travaillé comme assistante réalisatrice pour la version DVD de la comédie musicale Notre-Dame de Paris ainsi que pour plusieurs vidéoclips et a réalisé un documentaire sur le groupe punk « Cut ». Entre 2004 et 2008, Cinzia a écrit un roman.Cinzia a réalisé son deuxième long métrage en 2010 : une comédie musicale produite par Rai Cinema et intitulée Balla con noi – Let’s Dance qui est sortie dans les salles italiennes en mai 2011 et a été distribuée en Amérique du Sud, en Espagne, en Chine, en Corée du Sud et aux Philippines.

Aicha est une adolescente égyptienne qui vit dans un petit village de pêcheurs dans le sud de l’Italie. Elle veut dépasser ses limites et ses craintes, surtout celles de l’eau. Comment ? En participant à une compétition de plongée traditionnelle qui marque le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Mais le monde qui l’entoure, encore trop rétrograde et sexiste, n’est pas prêt à affronter son courage.

Denise Tantucci est née en 1997 dans une ville de bord de mer près d’Ancône.Elle a suivi une école de théâtre entre ses 10 et ses 15 ans, elle s’est installée à Rome pour étudier dans une prestigieuse école d’art dramatique et a commencé une carrière à la télévision.Elle a joué dans certaines des séries télévisées italiennes les plus populaires, telles que Un medico in famiglia(2014), Braccialetti rossi (2015-16) et Sirene (2017).Entre-temps, elle a publié le recueil de poésies primé Fantasticherie e congetture et a écrit et mis en scène la pièce de théâtre Doppio legame (2014).Elle a joué dans plusieurs courts métrages et, peu après, elle a obtenu le rôle principal dans le film indépendant italien Darkness, récompensé pour Meilleure Photographie au Festival du film de Rome et projeté au Festival du film de Tallinn.Elle est l’une des protagonistes du prochain film Tre piani de Nanni Moretti, lauréat de la Palme d’or du Festival de Cannes 2001.

Aicha est une adolescente égyptienne qui vit dans un petit village de pêcheurs dans le sud de l’Italie. Elle veut dépasser ses limites et ses craintes, surtout celles de l’eau. Comment ? En participant à une compétition de plongée traditionnelle qui marque le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Mais le monde qui l’entoure, encore trop rétrograde et sexiste, n’est pas prêt à affronter son courage.

Erenik a étudié à l’Académie des Arts de Tirana où il a obtenu un master en réalisation de films. Son film de fin d’études était Seed Money, un court métrage écrit par Jim Uhls (Fight Club). Il a participé au Talent Campus de Sarajevo en tant que scénariste, où il a développé le court métrage Reverse qui a été produit un an plus tard par la Cité du cinéma de Sarajevo. Reverse a reçu des prix pour le meilleur film à l’ISFF Drama et le Cinematic Achievement award à l’ISFF de Thessalonique. En 2013, il a écrit et réalisé le court métrage Alphonso qui a été projeté dans des festivals tels que le Festival international du film de Vancouver et l’ISFF de Bruxelles, entre autres. Son court métrage suivant Bon Appétit a été nominé pour le Méliès D’Argent au Festival international du film fantastique de Bruxelles, sélectionné à aapsalu, Dokufest, Lund et bien d’autres.Son dernier court métrage, The Van, a été en compétition officielle au Festival de Cannes et dans de nombreux autres festivals comme le Festival international du film de Melbourne, le Festival du film de Sarajevo et il est actuellement présenté dans des festivals du monde entier.Ses films mettent en scène les luttes intérieures des personnages face à l’espace sociopolitique qu’ils habitent, pour finalement aboutir à des décisions troublantes qui les définissent comme des portraits comiques, tragiques ou grotesques de la société. Erenik vit et travaille actuellement à Tirana, en Albanie.

AFTER DARK, commence comme une histoire d’amour entre Anna et Tom qui se déroule à Tirana. Mais rien n’est aussi simple : le pays est confronté à des expropriations abusives et Tom est confronté à la vraie nature d’Anna – un vampire.

Né à Bordeaux, Nabil Merrouch passe le reste de sa jeunesse à Casablanca et en 2009 intègre le Conservatoire Libre du Cinéma Français puis l'Université Paris-Est pour une licence en études cinématographiques. En 2012, il réalise son premier long métrage documentaire «Baguette de plomb» sur les émeutes du pain de Juin 1981. Il crée TifawFilms en 2018 avec Rim Mejdi et la même année il réalise son premier court métrage de fiction «Jayeen» sélectionné à Paris lors du festival «Les nuits MED» et à l’Arab film festival de Casablanca. Son court métrage « Température élevée » a reçu une bourse de la Scam et son premier long métrage de fiction en développement « Ceux qui vont au paradis » est reçu au programme Méditalents 2020. Il a produit un court métrage de Rim Mejdi et il prépare avec elle son premier long métrage « Plum season ». Il est co-créateur de Saaed Meetings, une plateforme de rencontres pour les cinéastes émergents marocains et arabes.

Un ouvrier décède en tombant du haut d’un bâtiment. Sans proches, sa dépouille est délaissée à l’administration du cimetière qui la relègue ensuite à la faculté de médecine. En traversant vers le Paradis, il voit son dossier bloqué étant dépourvu du certificat d’inhumation. Il est renvoyé sur terre en mort-vivant pour accomplir ses démarches d’enterrement.

Née en 1980 à Montpellier, j’ai grandi dans un petit village de l’arrière pays. Cette enfance et cette adolescence au cœur de terres, sous le soleil, ont profondément marqué mon imaginaire.A 18 ans, je suis partie étudier aux Beaux-Arts de Montpellier puis à la Villa Arson à Nice. Je me suis exercée à la peinture, à la photo et finalement à la vidéo. Aux Beaux-Arts, j’ai commencé à écrire mes premiers récits, des nouvelles me servant ensuite de scénario. Je flirtais alors avec la narration et la mise en scène. Après une année de vagabondage entre Lyon, le Burkina Faso et Berlin, je suis allée au Fresnoy. En 2006, je me suis retrouvée à Paris, dans cette bucolique Cité des Arts de Montmartre et j’avais encore du mal à trouver ma place entre art et cinéma. Au fil des années, mon parcours m’a permis d’expérimenter différentes formes du récit, d’explorer les matières de l’image et du son, ainsi que plusieurs approches du montage (vidéo, installations multi-écran, court-métrage). Parallèlement à ces expérimentations, j’ai collaboré à des créations chorégraphiques, théâtrales et musicales pluridisciplinaires et élabore ainsi des installations vidéos destinées à la scène. Et puis il y a eu ce film déclencheur, L’ignorance invincible, produit par le G.R.E.C. Mon travail personnel a évolué vers un cinéma plus narratif, sans renier ses origines, mais en s’en nourrissant. J’avais choisi le cinéma. Depuis 2009, produite par Shellac et Thomas Ordonneau, j’ai réalisé 4 courts métrages sur la jeunesse et ses émois.Des films de bande et de solitude où se racontent des histoires d’amitié et d’amour pour faire le portrait d’une jeunesse consciente d’elle-même, non dépourvue d’humour, d’ironie et de romantisme. Une jeunesse en quête d’absolu et de communauté émotionnelle, cherchant ici-bas ce quelque chose qui la dépasse.Chaque film a trouvé sa forme singulière, sa bande, ses héroïnes et héros, et pas à pas je me suis rapprochée des acteurs et (ré)-écris avec eux les scénarios. Ainsi ont suivi Do you believe in rapture? (film fondateur où j’ai débuté ma collaboration avec le duo batterie-électronique Postcoïtum) Petite Blonde et Ta bouche mon paradis.Mes films ont été présentés en France et à étranger (Pantin, Aix-en-Provence, Brive, Nice, Paris, Vendôme, Vila do Conde, Genève, Rotterdam, Clermont-Ferrand, Drama, Thessalonique). Parallèlement, je mène de nombreux ateliers cinéma avec des adolescents et des jeunes adultes. Chaque atelier est pour moi le moyen d’être au contact de jeunes gens qui pourraient peupler mes récits, de les inviter à écrire, à jouer, à filmer, à parler d’eux, de leurs sentiments, de leurs rapports aux autres, au monde. Je mène aussi des workshops en École d’Arts, École d’art dramatique, ou avec le G.R.E.C.Mourir jeune est mon premier long-métrage. L’auteure Emmanuelle Bayamack-Tam m’a accompagnée dans l’écriture et l’élaboration du film.

1995. Dorothée, 15 ans, dédaigne les nourritures terrestres et met à l’épreuve son corps dans une pratique à haut niveau de la gymnastique. Elle est filiforme, déterminée et arrogante. Née dans une famille de gros, Dorothée s’est toujours sentie différente des siens et a choisi une autre vie. En quête d’absolu et de perfection, elle s’entraîne jusqu’à épuisement avec son coach Gérald, bravant douleur et danger. Dorothée n’a peur de rien, est prête à tout pour s’envoler. Un week-end de retour au village, elle retrouve son amie d’enfance Joséphine. Elle rencontre un garçon androgyne, Dylan, meilleur ami du petit ami de Joséphine, Mathieu. Alors qu’ils s’apprêtent à aller dans une fête en pleine nature non loin de là, Dorothée décide de les accompagner pour ne pas mourir conne. Cette nuit-là, dans cette étrange fête où des corps divers et variés dansent avec singularité sur une musique électronique répétitive, Dylan regarde Dorothée et lui sourit. Ce sourire et cet autre monde éveillent son être à un besoin enfoui de sensualité et de fusion, à un autre mouvement. En s’abandonnant à la danse et à l’amour, Dorothée libère son corps et connaît enfin l’extase tant convoitée.

Coralie Prosper est une artiste française jonglant entre l’écriture, la mise en scène et le jeu d’acteur.Diplômée de l’Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle de Nice en 2011, elle réalise Mathi(eu ), un court-métrage qui a été primé et diffusé internationalement.En 2016, elle achève ses études à East 15 Acting School en Angleterre obtenant avec distinction un Master of Fine Arts en Theatre Directing et commence à jouer unenfant soldat au sein de la compagnie Elizabeth Czerczuk.Elle se consacre désormais à sa compagnie de théâtre et de cinéma, Sakura no Ki no Shita (Sous l’arbre du cerisier en japonais) qu’elle dirige avec sa compagne, Rei Watanabe Prosper.

Tom, la trentaine, vit en France en compagnie de son épouse japonaise, Sakura et de leur fils de quatre ans, Genki. La petite famille mène une existence ordinaire et épanouie. Leur équilibre explose pourtant lors d’un voyage au Japon où Sakura décède dans un tragique accident. Dès lors, la famille japonaise aux coutumestraditionnelles considère que son devoir est d’élever Genki au Japon. Une décision inconcevable pour Tom, résolue à se battre pour rester mère de son enfant.

De père marocain et de mère française, Younes Bouab voit le jour le 29 avril 1979 à Salé. Il découvre le théâtre lors de sa scolarité au lycée Descartes de Rabat.Après son bac, il fait des études de philosophie à Paris, puis en Allemagne pour une année d’échange et enfin à la Sorbonne, d’où il sort avec un Master 2 en philosophie sur l’œuvre d’Averroès. Il renoue avec les planches durant ses dernières années à Paris en suivant un cursus de training de l’acteur au Studio Pygmalion.De retour au Maroc, il travaille en tant que scénariste avant de tenter sa chance avec succès devant la caméra, sur des productions nationales.

Aziz, 22 ans, fou amoureux de Aïcha, milite avec acharnement pour la justice, mais va peu à peu se heurter frontalement à la réalité du pouvoir autoritaire, qui va détruire sa vie.