Yasmine a commencé dès 14 ans à être stagiaire sur des tournages et à travailler des scénarios. Après des études de psychologie, elle a suivi une formation d’été à la FEMIS à Paris.En 2006 elle a tourné son court court-métrage, El bab, puis, en 2010, son second, El djinn, en 2010.Aujourd’hui elle anime aussi une rubrique cinéma à la télévision et présente sur Internet des court-métrages qu’elle a apprécié.

Tout est prêt pour la Ziara d’été (pèlerinage), période à laquelle des centaines de familles viennent se recueillir sur les tombes de leurs défunts, sous la protection de Sidi Boulekbour, un marabout bienveillant niché en haut de la crête, qui veille sur les âmes des défunts des villages alentours.Dans le bus qui transporte les pèlerins se trouve JOHER, une sexagénaire qui vient pour la première fois se recueillir sur la tombe de sa sœur. Elle fait la connaissance d’ALI, fossoyeur et gardien du cimetière. Elle lui demander de l’aider à organiser ses propres funérailles.L’organisation, étape par étape, des futures funérailles de JOHER, va bouleverser le quotidien de ALI et le cimetière va se transformer alors en théâtre amoureux.

Diplômée en études supérieures de Chimie, 2ème dan et 6 fois championne d’Algérie de karaté, vice-championne d’Algérie de natation. Cette athlète accomplie n’est pas pour autant dépourvue de sensibilité. Sa passion pour la photo et son goût des ombres la mette dans la lumière puisqu’elle sera la lauréate, en 2006, du concours international de photographie «Regards croisés ». De l’Espagne au Proche-Orient, elle présente ses travaux dans le cadre d’une exposition itinérante.Elle tourne et filme son première court-métrage fiction Goulili, caméra au point et au poing elle passe de la photo au cinéma avec succès. Le film de la jeune réalisatrice séduit, fait le tour de 42 festivals internationaux et accumule 11 prix.Sous sa double casquette de réalisatrice/cadreuse elle collabore sur de multiples tournages de fictions, documentaires et reportages télé. Quelques années plus tard et après une formation aux Ateliers Varan, elle se consacre à réaliser son long-métrage documentaire de création.

C’est l’histoire du recommencement d’une relation père-fille/coach-athlète. Elle, jeune championne en karaté, lui, fraîchement sorti de prison.Dans un drame familial qui soupire au rythme des évènements de la décennie du terrorisme en Algérie, ce couple traverse ses bouleversements et ceux d’un pays en désordre. Ensemble, ils vont vers un podium mondial brésilien.

Rayya Laajimi est scénariste, dramaturge et enseignante universitaire à l’école supérieure de l’audiovisuel et du cinéma de Gammarth. (ESAC)Elle commence sa carrière comme comédienne au Théâtre National Tunisien sous la direction de Mohamed Driss avant de partir en France où elle obtient un Master d’études théâtrales à Paris. Après un détour de deux ans à Dubai où elle enseigne la langue française, elle revient en 2012 en Tunisie. Elle collabore avec l’homme de théâtre Feu Ezzeddine Gannoun comme assistante à la réalisation, assure l’organisation et la coordination de plusieurs festivals nationaux dont les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) de 2014 . De 2014 à 2016, elle collabore à l’adaptation et aux dialogues du scénario de Fleur d’Alep de Ridha Béhi où elle y joue un rôle principal.Sélectionnée pour le développement d’un premier scénario de long-métrage aux ateliers Meditalents, elle écrit Le détachement en 2013, un projet partiellement autobiographique. Elle s’associe en 2016 au producteur Nejib Ayed pour la production de son premier court-métrage intitulé Hassan.Enseignante universitaire et rédactrice, elle travaille actuellement sur l’écriture d’un texte dramaturgique avec Mohamed Driss ainsi que sur un premier roman en langue arabe provisoirement intitulé Femmes au gré du vent.

C’est l’histoire d’Amina, une tunisienne mariée qui voile son identité profonde pour répondre aux exigences sociales et fuir son propre passé. C’est l’épouse, la mère et l’adultère aussi… ou peut-être seulement la Femme en quête de sa vérité dans un chaos de stéréotypes socio-religieux. Rattrapée par la maladie du siècle, elle est aux bords de l’aliénation quand elle décide enfin d’affronter ses « démons » et de remédier à sa situation… Le tumulte révolutionnaire de 2011, à l’image de sa crise identitaire, ouvrira peut être la voie à sa libération. L’histoire d’Amina est une traversée vers l’humain dans un océan de non-dits et de mystères…

Né au Koweït, Rami a vécu à Amman pendant la plus grande partie de sa vie, après la fuite de sa famille du Koweit au moment de la guerre du Golfe.Après avoir étudié le Russe, avoir travaillé comme éditeur de mode, travaillant sur des documentaires ou jouant dans des pubs, il est entré à l’école de cinéma de Jordanie, RSICA.Il réalise des vidéos d’art et de courts documentaires, tout en travaillant toujours dans la mode et la danse.Il développe son projet de long-métrage tiré de son expérience personnelle.

1990, la guerre du Golfe, une famille palestinienne de cinq personnes, est dans l’urgence d’évacuer le Koweït pour trouver refuge en Jordanie. Elle doit affronter une longue traversée du désert irakien dans des conditions dramatiques, parfois effrayantes.Une fois la Jordanie atteinte, alors qu’elle pensait enfin trouver la paix, la famille doit faire face à de nouveaux défis.L’histoire est racontée par les yeux de leur petit enfant Adam, 8 ans.

Professeur de français, Munir Abbar fonde sa Société de production, Cinquante-sept Berlin GmbH en 1999. Il produit principalement des publicités pour les marchés allemand et internationaux.En 2004, il fonde une deuxième société de production au Maroc et réalise son premier court métrage, Paris-sur-Mer.

Taibi, 32 ans, un illettré sans travail de Tanger, se retrouve à aider une fille au pair qui garde Paul, un très jeune enfant replié sur lui-même. Alors que Paul demande à Taibi de lui lire des histoires, ce dernier, prétendant lire, les invente en fait, reprenant confiance dans la vie au vu du bonheur qu’il procure à l’enfant… jusqu’au jour où la mère découvre la supercherie…

Siam est un cinéaste de fiction et de documentaire qui a reçu plusieurs subventions et prix internationaux pour ses films, notamment de Sundance Institute, World Cinema Fund, CNC, Aide aux Cinémas du Monde, Sorfond, Vision Sud-Est, Doha Film Institute, IDFA Bertha Fonds, Catapult Film Fund, Hot Docs Blue Ice Fund, OIF, Cinereach, AFAC (Fonds arabe pour les arts et la culture) et Screen Institute Beyrouth. Ses films ont été présentés dans des festivals tels que Karlovy Vary, NYFF, Hot Docs et IDFA parmi d’autres.Il a participé à des Workshops auprès de nombreuses institutions cinématographiques prestigieuses telles que Sundance Labs, Académie IDFA, Doc Campus, La Fabrique des Cinémas du Monde au Festival de Cannes.Siam est passé par la Berlinale, Durban et Beirut Talent Alumnus. Au Berlinale Editing Studio, il a travaillé avec la célèbre monteuse danoise Molly Marlene Stensgaard (Dancer in the Dark, Melancholia).Siam a remporté le prix du film Robert Bosch, le prix AfriDocs, le prix Durban FilmMart et Thessaloniki Docs-In-Progress. Siam est le Lauréat 2016 de The MacDowell Colony et Global Media Makers Fellowships et Mellon Foundation Fellowship.Siam est un lecteur et membre de comités et de commissions cinématographiques pour des fonds et des marchés de films documentaires et de fiction.

Le juste choix qui pourtant vous conduit toujours à la culpabilité.Au cours de la célébration d’une grande fête musulmane, le père malade revient à la maison après une longue absence due à des problèmes de santé. Son plus jeune fils l’attend, pourtant très en colère. Ils ont une longue conversation qui met en lumière tous leurs conflits réprimés et accumulés depuis longtemps. Enfin, les circonstances offertes par le retour de l’hôpital du père permettent cette confrontation intense qui a toujours été reportée.

Carine Doumit, née en 1981 au Liban, est une monteuse indépendante basée à Beyrouth. Depuis 2005, elle a collaboré sur de nombreux longs-métrages documentaires ainsi que des essais vidéos. Elle est chargée de cours à l’Université Saint-Joseph à Beyrouth et intervient dans des ateliers comme consultante au montage. Elle a publié son premier essai, Les Épargnés, en 2015.

Une mère et son fils vivent ensemble depuis toujours. Ils partagent les mêmes rituels, occupent un même espace : un salon, une cuisine, une salle de bain, une télévision, un fauteuil, un balcon, une vue sur la rue principale du village… Mais ce que le fils ne sait pas, c’est qu’ils ne sont pas seuls, la mère a un amant. Est-il réel ou imaginaire, autorisé à certaines conditions seulement à pénétrer leur intimité ?

Diplômé de la Faculté d’ingenierie de l’Université américaine du Caire, Ahmed est noveliste. Il a été l’un des écrivains du livre Voice in Refuge publié en 2008 par l’American University’s publishing house. Il a également écrit une collection d’histoires courtes publiées sous le titre «Chronic anxiety par Sharkeyat publishing house (2010).

Shady et Mayvel, jeune couple du Caire, sont confrontés à la révolution dans leur vie intime et professionnelle : doivent-ils s’engager et comment ? Quel incidence va avoir leur engagement ou leur non-engagement sur leur vie et sur leur relation amoureuse ?