Réalisateur, après des études à l’ESSEC, il réalise son premier documentaire Palestines en 2006 sélectionné au Festival de Locarno. Il fonde ensuite la société de production Babel en Inde en 2007, puis aux Etats-Unis en 2010 et au Brésil en 2013. Vivant principalement à New Delhi, il a produit pendant ces années près de 400 magazines et documentaires pour la télévision. En 2020, il décide de quitter son rôle de producteur pour revenir à la réalisation à Marseille.

D’un vieil hôtel de la Joliette à la place de l’Opéra, des dizaines de jeunes gens arpentent Marseille comme si c’était le Nouveau Monde. À travers leurs yeux de super-héros, la ville prend une allure onirique, insolite. Ils ont entre 13 ans et 17 ans, et comme tous les ados, ils ont en commun des rêves plein la tête : devenir scientifique, footballeur, chanteur. Chaque jour est une nouvelle étape dans la conquête de ces rêves. Entre épopée administrative et célébrations amicales, ils sautent de défi en défi avec une prodigieuse énergie. Tous, ils ont fui leur pays et, arrivés clandestinement à Marseille, s’élancent vers une vie nouvelle.

Depuis le collège Marius Vanmalle réalise des courts-métrages par plaisir. C’est seulement après des études en sciences politiques qu’il décide de bifurquer réellement vers le cinéma et de s’engager dans une formation en cinéma documentaire. Après une expérience de travail dans une société de production il décide en 2020 de se consacrer pleinement à la réalisation de son premier long métrage « Solid ».

Solid Mike c’est le gars qui roule des mécaniques. Marseillais, grand, baraque, blagueur, macho. Depuis un peu plus d’un an, Solid Mike est Youtuber. Et comme des milliers de Youtubers, Solid Mike veut faire le buzz. Sur internet ses fans sont catégoriques : « Solid Mike, tu vas percer ! ». Pour eux, il est leur étoile montante. Mais pour moi, Solid Mike c’est avant tout Mickaël, mon ami de lycée…

Matthieu Kairouz est un jeune réalisateur et photographe franco-libanais. Après des études d’Histoire de l’Afrique à la Sorbonne qui l’ont amené à vivre à l’ouest et à l’est du continent Africain, ainsi qu’une année de formation en cinéma documentaire au DEMC de Paris VII, il décide de se consacrer à la réalisation documentaire.Dekken est son premier projet de long métrage documentaire en cinéma direct. Un film, qui à travers Ahmad et son échoppe, pourra être un reflet du Bcharré d’aujourdhui, un village situé dans les hautes montagnes du nord-Liban.

Depuis son départ de la Syrie, il y a 8 ans, Ahmad s’occupe d’une petite échoppe dans les hautes montagnes du nord du Liban, à Bcharré, mon village. Ce lieu possède de multiples facettes. Il s’avère être un point de gravité sur la place du village et se révèle être un « carrefour » pour les habitants, un lieu clos qui pourtant ouvre vers l’extérieur.

Tatiana Botovelo est une jeune réalisatrice basée à Marseille. Après des études en anthropologie sociale et culturelle, elle se spécialise dans le cinéma et intègre le master Écritures documentaires à l’Université Aix-Marseille. En 2021, elle fait la rencontre de Lassana, protagoniste de son premier film documentaire en cours d’écriture, Alias.

Lassana a 24 ans, des yeux rieurs, et des cicatrices sur le corps. Il est originaire de la Guinée-Conakry et n’a pas le droit de vivre et travailler légalement à Marseille. Pourtant, cela fait 6 ans qu’il est ouvrier du bâtiment et participe à la restructuration urbaine de cette ville. A huis clos, chez lui, le film suit les stratégies du quotidien et les perspectives d’avenir de Lassana dans cette ville en perpétuelle transformation.

Hugo Saugier a grandi en France, dans les montagnes des Hautes-Alpes. À 17 ans, il prend les chemins sinueux menant à la ville pour y apprendre le montage vidéo, s’échouer à la télévision puis étudier dans une école d’art. Ces dernières années, il a mené de nombreuses explorations autour de la vidéo et du son : réalisation de clips de musique, performances vidéo, organisation d’un festival de musique jouée sur des trompes géantes. C’est finalement en tant que vendeur dans une épicerie lyonnaise qu’il fait la rencontre des producteurs de son premier projet de film, un documentaire parlant de l’étrange montagne qui surplombe le village de ses parents. Il est également régisseur de spectacle auprès de différents théâtres et lieux culturels marseillais.

Quelque part dans les Hautes-Alpes, un berger et son troupeau de brebis gravissent une montagne. Bientôt le troupeau s’installe sur le plateau désertique de Bure, aux pieds des paraboles géantes d’un observatoire radioastronomique. Dans une atmosphère de bout du monde, et tandis que le berger veille sur ses bêtes, les antennes se déploient vers le ciel.

Yzza Slaoui est une réalisatrice et photographe de documentaires Marocaine. Après des études ethnographie et films documentaires à UCL à Londres, Yzza se diriger vers la réalisation, cherchant à combiner ses intérêts pour le cinéma et l’étude des sociétés arabes contemporaines. Son travail se concentre essentiellement sur les questions d’inégalités social et de genre.

Chaque année, un programme de migration circulaire signé entre l’Espagne et le Maroc voit l’arrivée de milliers de travailleurs saisonniers légaux en terre ibérique. Saloua Amrani, veuve marocaine de 43 ans, passe ainsi quatre mois par an, loin de ses 5 enfants dont 2 en bas-âge, à récolter des fraises en Andalousie pour subvenir aux besoins de sa famille. Fraises Amères offre une vision intime de l’expérience féminine du travail saisonnier.

Né à Alger, j’ai suivi une formation d’historien à l’Université de Saint Quentin en Yvelines en France, avant de retourner en Algérie et travailler dans la construction d’infrastructures pendant plus d’une décennie.Membre fondateur de PortaVoz une association culturelle basée à Oran ayant pour vocation de promouvoir le cinéma et la culture en général à Oran, je suis aussi membre de l’équipe de programmation des Rencontres internationales du Cinéma d’Oran, dont la deuxième Edition est prévu fin 2020. J’ai entamé depuis plus d’un an l’écriture de mon premier film documentaire.

Mille Plateaux est un road movie documentaire qui suit mon parcours de la ville d’Oran jusqu’au cœur des hauts plateaux algériens, ce voyage est l’occasion d’une prise du pouls d’un pays en perpétuel mouvement, d’explorer ce territoire, de le méditer, d’entrer dans ses replis ou dans ses marges. C’est aussi le récit intime du deuil d’une mère perdue et retrouvée aux confins de cet espace.

Luisa Porrino, née à Biella, dans le Piémont, a une importante histoire familiale d’entrepreneuriat dans l’industrie textile, commencée au début du XXe siècle. Elle a aujourd’hui acquis une expérience de vingt ans dans l’industrie du cinéma.Après avoir obtenu son diplôme de photographie au Southgate Greater College de Londres, elle a travaillé pendant sept ans comme assistante de réalisation pour le cinéma, les séries télévisées, les publicités et les documentaires (Boris la série – Telecom Ghandi) – et également comme productrice déléguée et assistante de production d’Alessandro Verdecchi principalement pour des coproductions internationales. Elle a écrit, réalisé et produit en 2005 son premier court-métrage intitulé Il Bordo, présenté au Festival du film de Turin.En 2018, elle a lancé son premier long-métrage avec Misami Films, le film intitulé La Freccia del Tempo réalisé par Carlo Sarti, la première comédie scientifique produite avec le Fonds cinématographique de la Région Emilie-Romagne, des investisseurs privés et en collaboration avec l’Université Alma Mater Studiorum de Bologne, le lieu principal du film. Le film sortira en salle en Italie en 2019/2020.

Dans l’arc alpin entre la France et l’Italie, un choc de civilisation s’annonce. Luca (20 ans) se dirige vers le pâturage de son ami Paolo (28 ans). Il tombe dans la rivière lorsqu’il aperçoit une truite dorée mystérieuse et magique. Il est retrouvé inconscient par Naila (25 ans) et son frère Yuseef (16 ans) réfugiés qui fuient une Syrie à feu et à sang.

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