Carlos

Chahine

Né au Liban, Carlos Chahine quitte son pays natal en 1975, à cause de la guerre. Après des études scientifiques, il découvre le théâtre sur le tard et entre à l’école du TNS de Strasbourg, groupe 23. Il travaille ensuite sous la direction de nombreux metteurs en scène dont Matthias Langhoff, Sylviu Purcarete, Alain Françon, etc... C’est grâce au cinéma, comme acteur et réalisateur, qu’il retrouve sa terre natale. Il a écrit et réalisé une trilogie familiale, La route du Nord, un film sur le père, Tchekhov à Beyrouth, un documentaire autour du théâtre et de la mère, et enfin Le Fils du joueur, un film sur l’enfant et le début de l’exil. La nuit du verre d’eau est son premier long métrage.

Carlos

Chahine

Né au Liban, Carlos Chahine quitte son pays natal en 1975, à cause de la guerre. Après des études scientifiques, il découvre le théâtre sur le tard et entre à l’école du TNS de Strasbourg, groupe 23. Il travaille ensuite sous la direction de nombreux metteurs en scène dont Matthias Langhoff, Sylviu Purcarete, Alain Françon, etc... C’est grâce au cinéma, comme acteur et réalisateur, qu’il retrouve sa terre natale. Il a écrit et réalisé une trilogie familiale, La route du Nord, un film sur le père, Tchekhov à Beyrouth, un documentaire autour du théâtre et de la mère, et enfin Le Fils du joueur, un film sur l’enfant et le début de l’exil. La nuit du verre d’eau est son premier long métrage.

La nuit du verre d'eau

Alors que de nouveaux attentats enflamment Beyrouth, deux Français, Hélène et son fils René, 30 ans, débarquent dans un village situé dans la Vallée Sainte, une région chrétienne située dans les montagnes reculées du Liban. Ce même jour, la statue de la vierge de l’église pleure des larmes de sang. Les deux Français vont faire la connaissance des estivants de la bonne bourgeoisie locale dont Layla, une jeune mère, toujours accompagnée de son fils Charles, 6 ans. Layla vivra avec René une passion charnelle qui lui fera prendre conscience de sa condition de femme soumise à la loi des hommes, le père qui a décidé de son mariage, le mari qui la «possède» et enfin le fils qui exige la présence permanente de sa mère. Dans le même temps, Layla fait face à la situation explosive autour du mariage à venir de ses deux sœurs, Eva et Nada, 17 et 20 ans, seules «ressources» restantes de leur père qui ne cesse de vouloir bien marier ses filles. En attendant une guerre qui n’arrive pas jusqu’au village, c’est à d’autres guerres, celles de l’intérieur, que nous assistons. Entre les hommes et les femmes, les chrétiens et les musulmans, les seigneurs et les paysans et enfin entre la tradition et la modernité. À la fin de l’été, le Liban est sauvé et son âge d’or peut commencer. Nul ne sait encore que ce sont les dernières années d’un monde qui agonise et d’un pays qui va vers son anéantissement.

Découvrir